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Vladimir Poutine , ce faux ami.

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Au regard de ce qui se passe actuellement en Ukraine, beaucoup d’africains, surtout francophones, croient juste sinon d’apporter leur soutien à Vladimir Poutine ou alors à le considérer comme un ami de l’Afrique.

Si vous leurs faites part d’un quelconque étonnement, ils vous répondront du tac au tac, que les russes n’ont ni colonisé l’Afrique, ni pratiqué l’esclave de tout ou partie de ses habitants.
Ce qui est très juste au regard de l’histoire, mais est ce pour autant comprendre que les russes seraient des alliés de fortune des africains sans même jeter un bref coup d’oeil dans le rétroviseur de l’histoire.

Pour bien appréhender son temps, il est nécessaire de connaître le passé.  » Si tu veux savoir ou tu vas, regarde d’où tu viens  » (Proverbe africain)
Et concernant le passé de la Russie, il convient de bien comprendre que l’expansionnisme de ce pays s’est toujours limité à sa sphère d’influence .

Ce qui explique que, tout comme l’Allemagne qui ne s’était contentée que de la Namibie et d’une partie du Cameroun, à l’issue de la conférence de Berlin, sa visée coloniale ne concernait qu’une partie de l’Europe, voir de l’Asie. Le continent africain n’aurait jamais fait partie de son programme colonial ,comme ce fut le cas pour la France , l’Angleterre, le Portugal et autres.

Mais lorsque que l’on prend un tant soit peu en compte les méthodes expansionnistes de la Russie, on s’aperçoit qu’elle avaient commis autant de crimes au regard des pays qu’elle avait colonisé et que s’il s’était agit de l’Afrique ,les résultats auraient été les mêmes ,sinon pires, tant on constate le racisme presque viscéral des peuples slaves à l’endroit de l’homme africain.

Pour rappel, il conviendrait juste de citer les deux famines provoquées par Staline ( 21/22 et 32/33) sur le peuple Ukrainien (déjà) qui ne voulait pas se soumettre, pour comprendre l’ampleur, de la cruauté des russes , et cela ne représente qu’une toute petite partie immergée de l’iceberg .Quant aux atrocités commises par les russes à l’endroit des Afghans, et plus récemment encore, des tchétchènes, il est à parier, qu’ils auraient agit de la même manière avec des peuples d’Afrique au dépend desquels ils convoiteraient des territoires.

Si les africains prenaient le temps de bien regarder les « sous vêtements » de leur nouvel « ami » , ils s’apercevraient que les choses ne sont pas si nettes que ça et qu’avec des amis comme lui, ils n’auront pas besoin d’ennemis. Il convient juste d’observer le sort qui est fait aux étudiants ou ressortissants africains qui vivent en Russie ou dans les pays slaves.

Marcus Delgrès ..

Markus Delgres

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