On a coutume de dire que le loup blessé serait plus à craindre que le loup valide et ses dernières morsures peuvent être très dangereuses.
S’il est permis de faire cette allusion « Lafontainienne » c’est bien pour tenter d’expliquer ce qui se passe actuellement au niveau de l’économie occidentale. Pour autant, personne n’a une idée très précise, même pas ceux qui s’autoproclament économistes . Cependant certaines choses paraissent très bien en filigrane ..
Les gesticulations sont nombreuses et tous les états occidentaux se parent de leur petite part de bluff, un peu comme des joueurs de poker des saloons ..
L’économie de l’autre serait toujours vacillante et la sienne en pleine croissance, tous y vont de leurs faux pourcentages. Ce qui naturellement s’avère très aléatoire , car , cette croissance qui s’impose comme une fausse unité de mesure serait un des leviers qui mettraient à mal le système capitaliste.
Pour exemple, l’industrie pharmaceutique, l’un des fers de lance du capitalisme, démontre bien que la fin serait sinon proche ,en tout cas bien avancée dans son prélude.
La pharmacopée était censée guérir, mais d’aucuns se seraient vite aperçu qu’elle ne faisait que soigner mollement afin de permettre une espérance de vie suffisante pour consommer ses produits chimiques.
Personne ne s’est demandé, comment les hommes avaient pu résister pendant des siècles face aux maladies et dérèglements de la santé, sans l’industrie pharmaceutique .
Comme dans bien des domaines, l’économie occidentale tient sur des plagiats et de la rapine. On s’attribue les avancées des autres, on les modifie, en l’associant avec du chimique(pétrole) puis on revendique ensuite la paternité.
L’industrie pharmaceutique n’échappe pas à la règle et on voit bien que tout a été « moléculé » à partir de produits naturels ,utilisés par des gens qualifiés jadis de sauvages.
Prenons le cas de la Martinique, depuis toujours la population résiste à la pharmacopée officielle pour se soigner avec des plantes naturelles bien sélectionnées jadis par les esclaves et plus précisément les marrons qui avaient du s’adapter dans leur fuite .
Comme pour la culture et précisément la religion, l’industrie pharmaceutique avait « diabolisé » ces méthodes anciennes de médecine, tout en s’appuyant sur ses avancées. Voilà que maintenant et sans rire, elle décide de mettre un coup de pied dans la fourmilière , en pure perte, en interdisant ou règlementant certaines plantes comme l’Atoumo, ou le brisé par exemple .Tout le monde sait que le doliprane chimique très dangereux, serait la « moléculisation » d’une plante que l’on trouve d’ailleurs en Martinique et qui soigne différents maux sans risque d’effets secondaires.
les martiniquais seraient ils les derniers habitants du village gaulois, qui s’opposeraient à une ce fleuron du capitalisme ?
On peut le supputer, tant ils avaient su résister à cette vaccination qui ,on a finit par le comprendre, était juste là pour tenir les bourses occidentales la tête hors de l’eau ..
La Martinique, dernier village gaulois, il fallait oser, mais cette métaphore paraît bien explicite..
Atoumo, à tout les maux ….
Markus Delgrès ..