0

Piégé n’est pas celui que l’on croit;

  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  
  •  

Ce qui se passe actuellement en Martinique ne peut échapper à la singularité, ni à la sagacité de quiconque.
Normal , en 2024 comment peut on admettre que ce pays soit encore sous le joug d’une politique coloniale qui n’a jamais varié depuis l’arrivée des français sur l’île.
C’est dire que cela remonte à très longtemps, et mêmes les azerbaidjanais ne comprennent pas, c’est dire.

Depuis la nuit des temps, ce pays se courbe sous le poids d’une inflation permanente qui tapis dans l’ombre, tient le peuple par le porte monnaie .

Si on fait la relation entre temps de travail et pouvoir d’achat, on va vite s’apercevoir que les habitants travaillent beaucoup plus ( donc une partie gratuite) pour acquérir tel ou tel produit.
Ce qui ne devrait pas manquer d’attirer l’attention , lorsque l’on sait que travail gratuit ou forcé rime avec autre chose.

Pour autant, ce qui devait arriver arriva et à force de tondre les moutons, n’ayant plus rien sur le dos, ils ont finit par se révolter pour finalement ne pas céder ce qui leurs reste, c’est à dire la peau .
Mais comme toujours, c’est un bélier qui prend le chemin de la révolte entrainant tout le troupeau derrière, devenant du même coup, la cible des tondeurs.

Mais là où ils les tondeurs se résignent à changer de troupeaux pour laisser repousser la laine des derniers tondus, avec les moutons noirs, ils ne comptent pas se laisser compter et ils vont faire tout ce qui est en leur pouvoir pour écraser la révolte.

Et c’est là qu’il convient de quitter le monde métaphorique « lafontainien » pour comprendre que le « bélier » qui a pris la tête de la révolte revient sous la « forme humaine » d’un certain Rodrigue Petitot plus connu sous le nom de guerre du R.

Le tondeurs eux mêmes,( les békés) aidés en cela par leurs affidés de l’état français, ont mis tout en œuvre pour le freiner et le discréditer .
Sans même se rappeler que comme disait Toussait Louverture, s’ils le neutralisent ( l’arbre) un autre prendra sa place par la racine.

Partant de ce constat, ils se prennent les pieds dans le tapis, en lui tendant un piège d’amateur, sous le coup d’une violation du domicile d’un préfet qui n’a plus aucune crédibilité.

Et si le doute , ce sel de l’esprit se voudrait envahissant, pour empêcher de voir certaine, chose, il ne peut masquer le déclin de ce pays France qui prend de l’eau de partout.

Pensez bien, en d’autre temps, Rodrigue Petitot aurait été soit déporté vers la France où il serait embastillé comme prisonnier politique ou de doit commun; soit neutralisé comme un Eloi Machoro ou un syndicaliste guadeloupéen de la grève de 2009, un certain Binot. Et c’est tout le contraire qui se passait, même après une comparution immédiate en guise de baroud d’honneur des perdants.

Alors que l’on pensait que certains seraient assez cultivés pour se rappeler la fameuse recommandation de Machiavel :  » Un ennemi, ça s’abat ou ça se compromet , mais ça ne se transforme jamais en martyr « , voilà qu’ils viennent justement de faire tout le contraire avec des lois singulières appliqués aux colonies.

Petitot a désormais martyr a toute la légitimité pour continuer ce combat, l’histoire lui ouvre les bras quoiqu’il advienne .
Et si certains ( Les politicards martiniquais) devraient se mettre la tête dans un pot de chambre après l’avoir sorti du sable, ils ont la possibilité d’un rachat néanmoins enrobé du déshonneur.

Ils seraient bien avisés de demander au ministre de l’intérieur l’ultra catholique Bruno Retailleau, de soit museler son préfet, ou pour le moins le faire revenir dans son hexagone pour le remettre dans le placard ou il l’avait sorti pour faire son sale travail colonial ..

Markus Delgrès.



Markus Delgres

Laisser un commentaire