Droite, gauche, extrême droite, extrême gauche, sait-on comment cela avait commencé ?
Toute cette organisation politique qui fait la singularité d’un monde français, qui aurait l’outrecuidance de la croire universel. C’est loin d’être le cas, puisque tout cela n’a de sens que pour elle .Droite, gauche, extrême droite et gauche n’existent nulle part ailleurs .
Etonnement, ces camps qui se voudraient piliers de la république, avaient vu le jour sous la monarchie et plus précisément sous le règne déjà chancelant d’un Louis XIV .
Un jour alors que le roi, fit une rare descente à l’assemblée nationale, il provoqua un débat sur un sujet de société. Le débat est cette posture bien française, dont il sort rarement quelque chose, sinon de l’exaspération ,de la division.
Le roi demandait à ceux qui étaient d’accord avec lui de se mettre à sa droite et ceux qui ne l’étaient pas à gauche. Voilà comment serait née cette ossature politique qui serait entrain de mourir de sa belle mort. Naturellement, il paraissait assez claire que ceux qui s’étaient positionnés à la droite du roi, étaient des bourgeois aisés et ceux qui étaient à sa gauche étaient censés représenter le tiers état..
Néanmoins, c’est à la fin de la révolution que d’aucuns auraient du constater cette fluidité qui existait entre ces deux camps paraît-il diamétralement opposés.
Sitôt la tête du roi coupée et la bourgeoisie démembrée, les hommes de gauche, les avaient aussitôt remplacé, pour donner une nouvelle bourgeoisie républicaine, que nous désignons aujourd’hui comme la droite . Un chat n’y trouvera pas ses petits, et c’est bien pour cette raison que ce carnaval perpétuel semble bien périclité devant les yeux non ébahis des uns et des autres, à droite comme à gauche.
Dans l’absolu, choses qui paraissaient très limpides, étaient finalement assez obscures, pourvu qu’elles servaient des ambitions personnelles. François Mitterrand, n’a jamais été de gauche, puisque élevé dans une bourgeoisie catholique qui ne cachait guère sa supériorité supposée vis à vis du bas peuple.
On a même vu cet homme qui s’était subitement découvert à gauche, participer aux manifestations anti-métèques organisées par le colonel de la Roque en 1934, ou il faisait un salut fasciste, comme tous ceux qui étaient présents à cette manifestation.
Qui ne s’était pas posé des questions, lorsque cet Mitterrand paraît-il de gauche, s’était retrouvé à Vichy du coté de Pétain ou il fut même décoré de la francisque ? Par la suite ses activités de résistant sous le pseudo de Capitaine Morland, sont sans doute aussi vraies que son faux attentat de l’observatoire, organisé par lui même en 1953. Il garda une haine et un mépris affiché pour la police, dont les limiers des renseignements généraux avaient découvert cette supercherie.
On pourrait également comparer jacques Chirac qui était fondamentalement un homme plus proche du peuple, et qui commença ses actions politiques en diffusant des tracts du parti communiste lorsqu’il était étudiant .Globalement , toute sa carrière politique pourrait sembler plus à gauche que celle d’un Mitterrand, alors qu’il avait épousé une Bernadette De Courcelles fort méprisante à l’endroit du bas peuple .
Le comportement d’un certain Georges Marchais aurait du définitivement tordre le coup à cette dualité gauche droite, si d’aucuns avaient prêté attention à sa profession de foi ,aux élections législatives de 1978 .
Que trouve t-on?
Des idées dignes d’un Jean Marie Lepen des années après. .Certes, il n’étaient pas question d’un racisme viscéral, mais il n’en demeure pas moins que Georges Marchais pointait déjà du doigt, une immigration qui porterait préjudice à la France . Personne ne revient là dessus, mais ces écrits peuvent êtres consultés aux archives du parti communiste .
Que fait une Marine Lepen actuellement , Du Marchais de 1978 ..Pire encore, le RN parle tellement du peuple, qu’on le confondrait presque avec la gauche et son aile dite extrême .
Mais il ne faut pas être dupe de tout cela, car il s’agit toujours d’opportunités saisi par certains, pour satisfaire leurs ambitions personnelles, sinon comment dans le plus grand des mépris, ils ne donneraient des consignes de vote à des électeurs, comme s’ils s’agissaient de leurs sujets.
Avec tout cela, il ne faut donc pas s’étonner que l’électeur avisé ait réussi à débusquer l’aiguille dans la botte de foin, pour passer allègrement d’un bord, à l’autre, sans que cela ne l’émeuve .
Ceux d’un Jean Luc Mélenchon (classé improprement à l’extrême gauche) , vont sans doute faire la leçon aux experts en tout genre qui les enfermeraient dans des partis, en votant pour Marine Lepen ..
Car selon eux, le programme serait le même et ce bras d’honneur démontre bien que les partis politiques n’ont plus de sens .
M.D..