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Le populisme, le pire ennemi du peuple .

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En préambule il s’agit de donner une définition juste à ce mot, car la langue française a pour habitude de galvauder certaines expressions, pourvues qu’elles soient exprimées dans tous les sens , ce qui les vide de leur substance .

Le populisme se définit comme un discours politique s’adressant aux classes populaires ,fondé sur la critique du système et des ses représentants.
Très alléchants ces envolées lyriques et ceux qui les instrumentalisent se servent du peuple comme levier de lévitation.

En réalité et avec le temps, on s’aperçoit très rapidement, qu’ils ne cherchaient ni plus ni moins qu’à renverser un système, pour le remplacer par un autre dont ils tiendront le diapason, avec l’aide d’une minorité d’affidés .

les faits sont têtus, et l’histoire restera toujours ce juge de paix qui nous ramène à la réalité.
Observez ce qui s’était passé au renversement de la monarchie française ,définit comme la révolution qui sera la première pierre de ce régime français toujours en vigueur et connu sous le nom de république .

D’abord, comme tous les faits historiques constituant le mythe fondateur du pays France, la révolution française, comporte son lot de falsifications et d’arrangements.
Si on revient à la définition du mot populiste, péjoratif de nos jours, on se rend bien compte que c’est bien ce genre de discours flattant l’égo du peuple, qui aura permis de renverser le roi Louis XVI..
Inutile pour d’aucuns de pousser des cris d’orfraie, c’est bien de cela dont il s’agit.

Une minorité de gens, avaient confisqué le pouvoir du monarque, au nom du peuple pour le rebaptiser du nom de république, comme s’il s’agirait de changer la couleur d’un mur.
Très vite , le peuple se retrouvait de nouveau floué , après avoir permis à des aigres fins de se hisser sur les hauteurs, en leurs apportant une aide précieuse .

Si vous observez avec attention le comportement des présidents de la république française, vous allez rapidement découvrir des monarques, qui au nom de la république ,tenaient en leur main, un pouvoir quasi solitaire dont il ne laissait à personne le soins de s’approcher, encore moins le peuple à qui ils ont sollicité les suffrages .

Ou serait donc le peuple dans tout ça ?

Toujours au même point à entendre d’autres limiers qui lui demanderont son aide pour renverser le système actuel pour le cocufier quelques temps plus tard .
Mais il convient de notez que tous ces « Majax » du nom de cet illusionniste des années 80, ne manquent jamais d’accorder le droit de vote au peuple pour le maintenir dans l’illusion du partage du pouvoir .

Ce qui différencient la république française des régimes autoritaires qui prennent parfois le pouvoir au nom du peuple, mais qui le confisquent totalement .
Mais, on peut se demander, s’il y a une réelle différence entre le pouvoir illusoire du bulletin de vote, et le fait de n’en avoir aucun.?

C’est cette question qui fera la conclusion de cet essai, non sans inviter le lecteur à observer ce qui se passe, ou ce qui s’était passé, chaque fois que le pouvoir avait été pris au nom du peuple.

Nul besoin de s’adonner à une longue observation au microscope pour comprendre qu’aucun peuple n’a jamais détenu une once de pourvoir, mais au contraire , il lui a toujours été confisqué au nom d’un intérêt général qui l’a toujours desservi.
Démocratie, Monarchie, république, dictature, et autres régimes, le pouvoir est toujours aux mains d’une minorité qui l’instrumentalise avec force et habilité .

Markus Delgrès ..

Markus Delgres

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