La liberté d’expression comme celle d’aller et venir, est le premier maillon de l’épanouissement dans une bonne gouvernance.
Elle est depuis toujours contrôlée par les états ,et varie selon que l’on vive dans une démocratie ou une dictature.
Si dans les dictatures, elle peut parfois être perçue comme une menace et donc réprimer comme telle, dans les pays dits occidentaux et démocratiques ,elle relève de la sacralisation.
Quoiqu’il en soit, d’un coté comme de l’autre, elle serait sans arrêt remis en cause.
Et loin de s’élargir, elle vient de faire l’objet d’une quasi prise d’otage des réseaux sociaux qui maintenant la contrôle en se substituant aux états .
Personne n’a vraiment vu arriver cette main mise des réseaux sociaux sur le contrôle de l’expression, encore moins les états, puisque maintenant, ce sont des chefs d’état eux mêmes qui en font les frais.
Le récent blocage des comptes Facebook et Twitter de Donald Trump aurait du susciter un tollé de la part des politiques.
Pourtant rien ,si ce ne sont que quelques éditorialistes qui ont timidement disserté sur ce sujet pourtant très grave…
Et d’ailleurs ,plus que Trump, d’autres personnes pourraient faire l’objet des mêmes restrictions.
On le voit également pour le mouvement Qanon et tous les comptes de ceux que les réseaux auraient ciblés comme malveillants .
Que l’on soit d’accord ou pas avec Donald Trump ou le mouvement Q anon, c’est surtout l’arbitraire du comité de la hache des réseaux sociaux qui doit inquiéter.
Qui prend ces décisions et avec quelle légitimité? Telle est la vraie question.
Utilisant la technique dite de la pieuvre ou du serpent, les réseaux sociaux ont fini par attirer tout le monde et se faire le principal outil de l’expression et de la communication. Du simple quidam au présidents des pays, tous passent par le « pipeline » des réseaux..
Ce que d’aucuns n’avaient pas compris ,c’est que cette dépendance aux réseaux sociaux finirait par devenir un véritable piège.
Jadis, l’information passait par des médias, dans une liberté consentie et bien contrôlée quoiqu’il en soit par le législateur.
En France, bien que le ministère de l’information n’existe plus, on ne peut pas dire que l’expression ne rencontre aucun obstacle.
Si elle n’est pas assujettie plus ou moins à l’état, elle peut l’être subrepticement à certains lobbys comme c’est le cas pour Charlie Hebdo avec les musulmans lorsqu’ils estiment êtres blessés.
Aujourd’hui, l’information passe par Facebook, tweeter et autres ,qui n’ont rien à voir avec les états ,mais qui sont des multinationales contrôlées par des individus ou des groupes d’individus.
Et ce sont ces gens, tel Mark Zuckerberg qui définissent désormais ce qui peut être écrit et par conséquent être dit.
Lorsque l’on connaît les véritables desseins de ces multinationales rangées dans ce qu’il est convenu d’appeler GAFA ,on peut légitiment s’inquiéter de la suite.
Nous ne serions plus sous contrôle des états, mais d’un groupe d’individus capables de nous manipuler à leur guise .
Qui ne s’est pas aperçu que des mots que l’on pouvait utiliser librement et consentis par les états, ne le sont pas sur les réseaux sociaux.?
Qui ne s’est pas posé la question sur la volonté de se passer des réseaux sociaux pour faire passer l’information?
Beaucoup sans doute, mais tous se sont aperçu que le piège s’était bien refermé et que ces réseaux sociaux détenaient désormais l’outil principal de la diffusion de l’information.
Un quasi monopole numérique encore plus criant à l’endroit des nouvelles générations, complètement accros à ces canaux qui n’ont justement rien de sociaux, contrairement à leurs appellations ..
Qui de nos jours achètent ou lisent un quotidien national ? Très très peu, et quand bien même ce serait par ce biais ,ils passent tous par les GAFA, puisque la plus part des quotidiens sont numérisés.
Et c’est bien là, le problème, car à partir du moment ou toute l’information s’est numérisée et passe systématiquement par les Gafa, tout le monde a finit par tenir compte des coups de canif portés à la liberté d’expression .
Jusqu’où cela va t-il aller, et on peut légitimement se poser la question sur les desseins de certains.
Tous ce sont aperçu que les réseaux sociaux avaient désormais la main mise sur les destins politiques en s’immisçant vertement dans les campagnes électorales…
L’élection de Donald Trump à la présidence des Etat unis et l’élimination de son challenger Hilary Clinton est le parfait exemple .
Ce qui est plus surprenant, c’est que l’un de ces patrons mark Zuckerberg encore lui, ne fait pas mystère de son désir de devenir un jour président des Etat unis.
On peut d’ors et déjà déduire qu’il est en campagne, puisqu’il commence à contrôler, voir à censurer l’expressions de ses futurs opposants. Mieux encore, il détiendrait toutes les informations nécessaires pour manipuler les électeurs…
Ce rude coup porté à la liberté, devrait pourtant attirer l’attention de tous …
Markus Delgrès …