Le mode de vie occidental est en tout point de vu mortifère pour l’espèce humaine, certains éléments le démontre clairement.
Alors que les occidentaux n’avaient jamais eu de cesse que de montrer du doigt la misère qui régnait dans les autres parties du monde, voilà que leur surconsommation dans une opulence consentie ,vient de leurs démontrer à quel point ils sciaient la branche sur laquelle ils étaient assis .
A la fin de la seconde guerre mondiale, le nouvel ordre du même nom, se voulait comme un model universel.
Dans l’ombre acquise de la doctrine malthusienne, il fallait produire, consommer en en évitant même de se reproduire.
Tout ça en fournissant le moins d’effort possible , par conséquent en se gavant comme des canards produisant du foi gras. Pas si exagéré que ça, car il est permis de constater que les occidentaux sont de plus en plus gras et repus, ce qui aurait, il faut l’avouer, des conséquences inattendus.
D’abord sur le plan de la santé.
Il est bon de remarquer que la surconsommation de produits finis a entrainer des pathologies qui n’existaient pas lorsque l’être humain au régime omnivore s’était gardé de respecter les règles élémentaires quant à sa manière de se nourrir.
C’est à partir de la seconde moitié du 20 siècle que le capitalisme américain entrainait dans son sillage mortifère, toutes celles des sociétés qui avaient voulu adopter ce mode de vie artificiel et inhumain .
C’est le cas de la majorité des pays qui s’étaient inféodés aux accords dits de Breton Wood, avec les soumissions boursières que l’on connaît.
Tous s’extasiaient devant des vitrines garnies, sans même se rendre compte que l’organisme humain était loin d’être fait pour supporter ce genre de surmenage .
Aujourd’hui que voit-on ?
D’abord , car cela avait commencé par elle, une société américaine avec un taux très important de gens atteints d’obésité, et une autre partie touchée par le diabète et autres maladies cardiovasculaires. Lorsque l’on connaît les difficultés pour se soigner dans ce pays sans l’aide du « dieu » dollar , on voit ce que cela peut donner à plus ou moins long terme . Inutile de préciser que la communauté afro-américaine est la plus touchée et chose étonnante, elle n’est même pas évoquée dans les études statistiques
Naturellement tous ceux de ce monde qui ont fait le choix de vivre selon les critères américains, sombrent dans ce cataclysme qui annonce des jours très sombres .
Alors que jusqu’à maintenant , certains pays ou continents qui avaient fait le choix de la sobriété du bon vivre, en se faisant montrer du doigt par les « canards » producteurs de fois gras occidentaux ; aujourd’hui , ils se sont doucement laissés bercer par les sirènes de la gloutonnerie.
C’est d’abord le cas de la Chine qui s’est depuis longtemps lancée dans la compétition avec les Etat unis. Un match qu’elle a d’ailleurs remporté, mais qui va certainement lui coûter très cher.
Bien que le diabète de type 2 et autres maladies n’existaient pas dans ce pays du fait de sa saine consommation alimentaire, à l’heure actuelle ils explosent à une vitesse dont la fulgurance saute immédiatement aux yeux.
Etonnamment, l’Afrique qui a toujours été le seul espoir de voir vivre les derniers hommes de manière naturelle en conformité avec les éléments, se met à rattraper la Chine avec une renversante précipitation. L’étonnante rapidité de l’expansion des fats Food, vendant des produits finis gras et sucrés, devrait attirer l’attention des plus avertis.
Alors qu’il paraissait inconcevable d’imaginer que ce diabète de type 2 ferait son apparition sur ce continent, voilà qu’il explose de manière exponentielle, faisant les beaux jours de Big pharma dernier avatar du capitalisme.
A ce jour, plus de 45 millions de gens sont touchés par ce fléau dans le monde et l’OMS , sous le joug de l’industrie pharmaceutique pilote cet avion fou avec une certaine habilité.
D’abord en baissant régulièrement le taux admissible de glycémie, pour augmenter le nombre de clients. Et une fois ce troupeau en main, augmenter les bénéfices liés à la vente des médicaments anti- diabète ,tenue par deux puissants groupes américains et un vassal français Sanofi qui ne s’en sort pas trop mal .
Tout cela avec la complicité des médecins pris en main par les labos, et qui tiennent leurs malades dans une peur permanente .
Naturellement, tous ces médicaments ont des effets secondaires qui font parfois autant de victimes que la maladie elle même, mais comme tout le monde boursicote, toutes les victimes passent par pertes et profits comme de vulgaires produits. Des dégâts collatéraux , pour montrer à quel point cette industrie finalement est en guerre contre la vie des hommes .
Le fléau n’est pas prêt de s’arrêter, bien au contraire, car tous savent qu’il touchera tôt ou tard tous les pays émergeants nombreux, qui pensent que vivre à l’occidental, c’est se sortir la tète de l’eau.
Une erreur fatale qui risque d’ailleurs de porter un sacré coup à l’espèce humaine .
Markus Degrès
