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La reprise économique passe par l’effacement total de la dette .

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L’économie comme la plupart des autres matières est une science fluctuante.
Une science qui bouge et évolue au gré des conjonctures et qui transforme bien souvent les vérités d’un jour en inexactitudes du lendemain…

Aucun prévisionniste n’avait imaginé les méfaits d’une crise sanitaire sur les économies et bientôt sur les mouvements boursiers.
Néanmoins pris de cours par ce virus, les plus avisés se sont encore lancés dans de nouvelles prédictions aussi aléatoires qu’inutiles.
Les inconditionnels du capitalisme, pensent qu’il va se réveiller de manière plus brutale. les autres au contraire pensent déjà à sa lente chute et au lendemain. Deux écoles s’affrontent désormais, avec toutes les incertitudes que cela comporte…

Mais aucun d’entre eux ne pense à son total effondrement ,au contraire.
Aucun d’entre eux ne voit arriver la crise cataclysmique qui guette l’économie du monde capitalistique ..
Tout le monde se ment, tout le monde fait l’autruche. Pourtant il paraît assez claire, même pour les moins avisés que l’avenir se trouve sous un gros nuage chargé d’inextricables difficultés.

Comment peut-il en être autrement lorsque l’on sait que la plupart des entreprises qui fonctionnaient déjà à flux tendu sont contraintes de mettre la clé sur la porte.
Prenons le cas de la Martinique, un soit disant département français ou le monde de l’entreprenariat fonctionne tant bien que mal avec des bouts de ficelles .

Si vous enlevez les grosses entreprises tenues par la caste béké,il vous reste une myriade de petites enseignes qui fonctionnent dans une mono économie liée pour la plupart du temps au tourisme.
Or que voit-on aujourd’hui?
Un tourisme qui est quasiment au point mort et les nouvelles mesures sanitaires qui finiront par achever les plus résistantes d’entre elles.

En France ,en Martinique ou ailleurs, sans occulter le fait que le capitalisme est à son crépuscule, comment supposer que l’économie reparte sans un effacement totale de la dette des états, des entreprises et particuliers .Accorder des prêts comme cela a été le cas pour la France et qui la aussitôt rétrocéder aux grandes entreprises.
C’est le syndrome du sapeur camembert. Faire un trou pour boucher un autre trou. Autrement dit faire de la dette pour écluser de la dette. Tout cela n’augure rien de bon et le plus dur est à venir..

Nous allons assister au syndrome de l’effet domino. Les particuliers, acculés ne pourront rien acheter, rien payer y compris leur propre logement.
Tout cela finira par toucher les entreprises qui eux ne pourront plus rembourser leurs crédits et finiront par fragiliser les banques.
Les banques fragilisées, c’est l’état qui va se trouver dans une situation inextricable. On a déjà vu des états faire faillite, rien est exclu. Qui se souvient de l’Argentine ou de la faillite maquillée de la Grèce? .

Quelle serait la solution la plus adaptée?
A l’heure actuelle, il n’y aura pas de miracle, et il convient de penser que comme pour le particulier en surendettement, toutes les dettes doivent être effacées.
La solution est d’autant plus envisageable, tant on sait que la dette est l’un des outils artificiels du capitalisme qui sert uniquement à affaiblir son voisin pour mieux le « plumer »..

Cette solution ne saurait concerner uniquement certains états, mais tous..
Or lorsque l’on sait que la Chine a assis sa puissance en achetant de la dette, on voit bien la difficulté que pourrait représenter cette solution. Pourtant c’est un souffle nécessaire à l’économie dite mondiale pour éviter que ce soit le dernier .

Markus Delgrès..

Markus Delgres

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