L’avenir de la Martinique n’a jamais été aussi incertain pour un pays qui se cherche depuis toujours sans le moindre espoir de se trouver
Suite aux évènements de 2009, qui se sont soldés par un fiasco, d’aucuns avaient eu cette curieuse impression que les habitants de cette colonie avaient sombré dans la résignation.
Certes on pourra toujours prétendre que c’est l’arrivée du numérique et des réseaux sociaux qui aurait mis fin à cette léthargie, mais pas que et le réveil est bien là.
Tous sont unanimes pour dire que de toute façon, la pression économique subit par les habitants de ce pays ne peut que conduire à une révolte généralisée, sauf à savoir ni quand, ni comment.
Comme dans tout début de révolution, l’élément déclencheur vient toujours des états qui exaspèrent parfois les peuples avec des prises de décisions dont ils ne pèsent pas la porté.
Cette fois, c’est la décision de classer sans suite une affaire d’empoisonnement généralisée, qui a eu pour effet de sortir le peuple de ses gonds, comme la rivière de sont lit…
C’est autant d’huile jeté sur le feu de cette crise sanitaire qui touche une bonne partie de la planète et qui n’a pas encore exposé tous ses effets .
Car au regard de la situation économique, et encore plus dans cette colonie, nul doute que toutes les notes de la partition de la révolte sont déjà mises en gamme. Il ne manque plus que le métronome et la main du chef d’orchestre.
L’exercice du défilé du carnaval interdit n’aura été finalement qu’un ballon d’essaie. (On pourrait réactualiser avec cette obligation vaccinale qui ne veut pas dire son nom)
Et ce qui s’est passé le 27 février dans les rues, laisse augurer des lendemains qui déchanteront et les autorités auront fort à faire ,face à une bourrasque populaire ..
Il n’est pas vain de penser que le peuple martiniquais qui aura subit tant d’humiliation, ne soit plus en mesure de remplir le vase de sa résignation qui déborde de tous les cotés .
Cette fois c’est la goutte de trop et sous le contrôle du principe de cette adage, on peut s’attendre à des grands débordements.. Alors peut être que la phrase d’un certain Emmanuel Macron, » Nous sommes en guerre » aura pris tout son sens dans l’après …….
Markus Delgrès ..
La Martinique assise sur un baril de poudre .
