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La drogue… Cachez ce commerce que les états ne sauraient voir..

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D’abord, il convient de définir ce qu’est une drogue.
C’est un composé chimique ,biochimique ou naturel, capable d’altérer une ou plusieurs activités neuronales ..
Partant de cette définition ,on peut comprendre que les états classent certains produits dans la rubrique drogue selon que cela arrange ou pas leurs intérêts .

L’insoluble ambiguïté …

Ainsi ,on peut constater que l’alcool qui rentre les pieds joints dans cette définition, n’est pas classé comme drogue mais comme produit consommable. Produit non seulement consommable, mais aussi festif dans un espace hautement traditionnel et culturel .
Il en est de même pour le florilège de psychotropes que consomment les populations dans les pays occidentaux..

Alors qu’est ce qui peut bien expliquer que tel ou tel produit soit classé dans la catégorie drogue au point de considérer sa commercialisation comme illicite ? Et cela peut aller au delà même de produits fabriqués ou pas ,puisqu’on y trouve des produits tout à fait naturels comme certaines plantes par exemple…
On peut très facilement argumenter face à ces décisions prises par des états industrialisés par exemple, lorsque l’on s’aperçoit de tous les dangers qui sont imposés à la vie humaine à commencer par l’air qui est respiré.

A t-on au moins et de manière très sérieuse, porté à la connaissance du public, les vrais chiffres des victimes de la pollution ? Non ou alors Bien trop timidement en tout cas ..
Evoquer quelque fois de manière évasive, personne n’est jamais rentré dans les détails, tant certains intérêts seraient remis en cause .Il est vrai que selon la formule, le diable s’y cacherait…
De ce point de vu, ça ramène à une doctrine occidentale non écrite ,mais bien inscrite dans l’esprit du libéralisme: « Mourir ,mais avec les poches pleines » .

Naissance de la notion de drogue..

Revenons à la drogue et encore une fois penchons nous sur ce qui se faisait avant.
La nature a bien fait les choses, en allant jusqu’à prévoir certains éléments générateurs de mirages .
L’être humain a toujours eu ce besoin de complémentarité de rêves « artificiel »…….
Un rêve idéal qui se ressent et se vit pendant l’éveil et qui lui donne cette sensation du planeur .

Cela a toujours existé, des égyptiens qui avaient déjà découvert les vertus de certaines plantes ,jusqu’à nous qui fabriquons aujourd’hui des substituts chimiques, sans négliger pour autant ce qu’il y a de naturel, puisque la plupart du temps, ils se font à base de plantes.
C’est à partir de là sans doute que les états ont mis la main sur ce qu’ils ont qualifié de drogue ,comprenant tous les intérêts que pourrait générer le commerce légale ou illicites de ces produits.

L’OPA du mercantilisme….. ..

Il convient donc de classer certains produits dans deux rubriques, illicite ou le contraire et c’est de là que relèvent toutes les incompréhensions .
Comme cela à été dit, l’alcool est une drogue par définition, mais l’état estime que cela n’aurait que peu d’importance ,puisque les taxes que rapportent sa vente est essentiel à son budget. .

A l’alcool, on pourrait associer le tabac qui quoi que faisant moins de dégâts neuronales n’en demeure pas moins un produit addictif qui « coûte » exactement le même prix en vie humaine que le premier.
On estime que tabac et alcool font 120 000 morts chaque années en France ,un partage quasiment parfait, puisque chacun des deux cause la mort d’environ 60 000 personnes .Il convient de faire remarquer qu’à ce jour aucun chiffre ni aucune étude n’a été cité concernant le nombre de victimes causé des produits illicites classés comme dogue, même si dans le passé l’héroïne avait fait quelques ravages et en fait encore beaucoup aux Etats unis .

Tous ces chiffres comparés aux 3200 morts du réseaux routier qui pourtant font grand bruit, passent totalement à la rubrique dégâts collatéraux ,eu égard à l’argent que cela rapport .
Que gagnerait l’état à interdire l’alcool ?
Rien sinon l’explosion très rapide de bénéfices engendrés par des groupes mafieux comme ce fut le cas pour les Etats unis pendant la prohibition.. …..
C’est d’ailleurs pour cette raison qu’un Roosevelt pragmatique mis un terme au Volstead Act qui justifiait la prohibition..

La priorité va à l’intérêt des états ..

A partir de là, on peut déduire que l’intérêt de l’état peut se substituer aux intérêts de la santé des populations.
Et cela explique pourquoi lorsque l’état ne semble pas être en mesure de maîtriser la production d’un produit dit hallucinogène ,il classe son commerce comme illicite. C’est le cas pour le cannabis la cocaïne et à moindre mesure d’autres substances hautement toxiques comme l’ecstasy par exemple ..

On le constate assez vite ,dans les mesures prises par certains états américains lorsqu’ils ont pu produire, maîtriser, et lever l’impôt sur la marijuana ..
A partir de ce moment là le produit se voyait affubler de tous les superlatifs mettant en avant ses bienfaits. Tout cela orchestré dans une subtile propagande qui rappelle l’époque ou le monde médical avait été payé pour vanter les vertus de la cigarette pour les femmes. Un scandale à l’époque mis en musique par Edward Bernays inventeur de la propagande d’état.

Mais ce qui se passe aux états unis explique tout à fait ce qui se passe ailleurs ,notamment en France, et plus ou moins dans d’autres pays d’Europe.
Tout le monde sait que le cannabis, cet or brun est produit principalement dans les pleine de la Béka au Liban et au Maroc .
Ce qui, on le comprend bien, échappe totalement à la production « agricole » française, ou européenne, comme pour la vigne par exemple.
Vigne qui comme on le sait ,donne le vin, avec les mêmes altérations neuronales que tout autre produit classé drogue..

Qui plus est, lorsque le cannabis arrive sur le sol français ou européen, ce ne sont pas les états qui profitent de sa vente, mais une foultitude de mafias composées de gros bras et de petites mains.
On peut faire le même parallèle avec les états unis qui prohibent formellement la cocaïne parce qu’ils ne maîtrisent pas encore la production de la coca propre au pays d’Amérique du sud comme la Colombie par exemple…..

Tous ces bénéfices échappant à leur contrôle, les état unis mettent tous les moyens, avec une officine comme le DEA pour porter un coup fatal à la production de coca, sans effet jusqu’à maintenant.
.Ce fut aussi leur réaction, pendant la période de la French connection et il faut bien admettre que sans leur intervention, la France ne se serait pas pressée de mettre un terme au trafic d’héroïne. Parce que d’une part , sa distribution concernait presque exclusivement les Etats unis et d’autre part ,ça lui rapportait des devises

Subtile conjugaison de business et géopolitique.. .. .

Les états fixent donc les règles selon des intérêts particuliers ou collectifs.
C’est pour cette raison, que outre le fait que eux mêmes prohibent ou pas certains produits, l’ONU leurs apportent un précieux concours en les aidant dans ces voies manipulatrices .
Au final, on voit bien qu’intérets particuliers d’un état et intérêts collectifs entre d’autres ,les deux font la pairs et touchent les mêmes. C’est à dire les états riches pour lesquels l’ONU serait l’obligé …..

Les choses sont très claires et il est permis de le voir actuellement avec les gesticulations de l’organisation concernant le cannabis…………
Classé comme produit « dangereux », mais devant les énormes bénéfices engrangés par son trafic et qui échappent à certains états, l’ONU commence à faire preuve de souplesse quant à sa diabolisation……. ..

L’amorce d’un virage à 180°….

Certes des états comme la France n’ont pas encore trouvé la bonne formule pour profiter des subsides en taxes que pourrait apporter la commercialisation du cannabis par exemple.
Alors tout le monde fait semblant et tourne autour du pot qui pourrait subitement se remplir de beaux billets. Pot de confiture, pot de billets, on voit bien que certains sont déjà prêts à y mettre la main. Le tout sera de ne pas se faire prendre.

Voilà donc la France se trouvant face à un très gros dilemme …. Comment prendre en compte la commercialisation de l’or brun , sans pendre le risque de casser toute une économie souterraine tenue par des jeunes de quartiers qu’elle a abandonné à leur triste sort depuis longtemps .Nul doute que tous les stratèges s’échinent depuis longtemps à trouver cette improbable solution.

Comment pourrait-elle intégrer la vente de cannabis au commerce licite et trouver de nouvelles débouchées à tous ces gens qu’elle n’a pas du tout l’intention d’intégrer? Rien n’a été trouvé jusqu’à ce jour, mais la seule préoccupation de l’establishment est la crainte de voir l’économie souterraine basculer vers la commercialisation de drogues dites dures .


Serait-il question de santé publique ? Pas si sûr, la consommation de cocaïne par exemple est très forte et se démocratise de plus en plus ,au vu des prix de plus en plus attractifs qui sont proposés. Donc les difficultés seraient ailleurs et tout le monte se ment à soit même.
Alors vers quoi semble diriger la France et les quelques états d’Europe qui ont déjà tenté d’approcher le problème?

Un grand pas vers le réalisme .;..

Rien n’est établi et de ce point de vu, seule la France semble engluée dans les problèmes qu’elle rencontre avec cette frange de la population qui maîtrise le trafic de drogue..
Quoiqu’il en soit, et encore une fois, les répercutions de la crise sanitaire va sans doute faire évoluer les choses de manières inattendues.

Va-t-on vers l’ouverture de coffee shop comme on le voit actuellement avec les enseignent spécialisées dans la cigarette électronique? Une manière fort malhabile de réhabiliter ceux qui sont actuellement montrés du doigt pour tenir cette commercialisation illicite et devenue nécessaire pour les finances publiques.

Beaucoup de politiques sont depuis longtemps favorables à la légalisation du cannabis. Pas pour d’autres raisons autres que mercantiles, c’est évident, car il s’agit de ne pas passer à coté de la manne financière que pourrait véhiculer le produit.
Une façon de prendre de l’avance face à une immense hypocrisie, car depuis 2019 l’argent du trafic de drogue est intégré dans le PIB français.

Sans le dire et encore moins l’admettre ,le trafic de drogue a toujours été bénéfique pour les états. Que ce soit pour l’Angleterre qui s’était enrichie avec le trafic de l’opium qui avait vu la création de la banque HSBC.
Ou les Etats unis qui s’en est beaucoup servit pour neutraliser la communauté afro-américaine et enfin la France qui l’inclus dans son PIB, tous ont un intérêt quelconque avec ce commerce classé illicite par eux mêmes, mais nécessaire.

Mais on peut se demander comment tel ou tel produit deviendrait illicite ou pas, si pour le moins les états n’étaient pas derrière, pour poser le curseur sur la bonne case de la manipulation .

Markus Delgrès ..

Markus Delgres

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