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Clap de fin pour la dictature de l’éducation nationale .

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Récemment, une étude très sérieuse aurait mis en lumière la baisse du niveau des élèves dans les écoles françaises.
Ce constat fut relayé par des supports médiatiques, qui l’avaient agrémenté de photos pernicieuses d’élèves issus de l’immigration.
Aussitôt, dans les divers débats ,d’aucuns s’apprêtaient à plonger dans la facilité ,en faisant rapidement l’amalgame entre baisse de niveau et immigration.

Tentation argumentaire vite balayée, car il s’était avéré que ce sont les élèves de toute région, et de tout milieu qui seraient concernés par cette diminution du savoir..
Et pour l’anecdote , une récente réflexion du controversé professeur Raoult souligne au contraire la hausse du niveau des élèves issus de l’immigration, qui désormais tireraient la charrue France vers le haut.

Un éléphant au pied d’argile..… ..

Mais au delà de toute considération ,personne n’a vraiment osé remettre en cause les carences de l’éducation nationale qui ne serait pas en mesure ,ou même qui refuserait de suivre l’évolution de la société..
Cette institution, debout sur ces grandes échasses , et drapée dans sa doctrine du tout formatage ,n’entend surtout pas s’écarter de la voie tracée par Jules Ferry. C’est sans doute pour cela qu’elle pris le qualificatif de nationale ….

Au départ, et perçue, par ce sacré Charlemagne, l’éducation par l’école et le savoir, relevait de l’initiation au principe de la vie.
le savoir était enseigné et transmis par des gens expérimentés « des sachants » qui avaient déjà parcouru ce qu’il était convenu d’appeler un chemin de vie ..

Charlemagne ne l’avait pas inventé , il faut bien l’admettre, et dire aussi qu’il aurait eu cette idée folle un jour d’inventer l’école, relevait tout simplement de la création du mot.
Le vocabulaire venait au secours du lieu ou le connétable transmettait son savoir .
Le plus souvent dans un milieu » bâtimentaire » là ou ailleurs cela se passait en pleine nature ..

Ce passage par l’initiation existait déjà dans les sociétés africaines et notamment chez les dogons ou les grecques relevèrent déjà le concept d’université, une autre création sémanticienne occidentale ..
Tout cela semblait tomber sous les sens et là encore, il convient de faire remarquer que c’est l’Europe qui venait troubler encore une fois, ce rapport naturel des hommes avec les éléments.

La transmission du savoir au service de la nation….


Tout commence par l’ordonnance d’un François 1er (Ordonnance de Villers Cotteret) qui jeta la première pierre de la nation France en imposant la langue française comme seul moyen d’expression.
Bien plus tard ,elle fut même imposée au delà des mers et l’implication d’un Jules Ferry n’avait rien du hasard.

Ferry dressé sur ses certitudes de l’époque, s’était mis dans l’idée de revoir le concept de l’éducation afin de construire une société homogène et formatée .
C’est de ce concept que naquis un ensemble français basé sur le mythe mensonger et fondateur du gaulois. Une forme de « Birth of a nation » à la française ..


Désormais, l’éducation nationale voyait le jour dans un contrôle stricte de la connaissance (plutôt formatage) ou la fabrication de la citoyenneté ne saurait se déroger à son diktat mis en musique par son armée de hussards extrêmement bien préparés et conditionnés pour la mission …( Enseignants, hussards noirs de la République)
Pas une seule tête ne devait dépasser et tous chantaient à tue tête la chanson de Roland ou s’esclaffaient devant les exploits d’une jeanne D’arc dans un mélange de mystification et d’ésotérisme. .
La bonne Jeanne certes était une vaillante combattante, mais en plus, elle aurait reçu sa mission d’une voie céleste.

Les première fissures.. …. ..

Aujourd’hui, on peut encore s’étonner de voir comment l’école a pu passer de telles fables sans que personne ne les remette en cause. Tout le monde écoutait le doigt sur la couture du pantalon, avec la satisfaction du devoir accompli. Celui d’éduqué ou d’apprendre pour l’élévation de la nation.

C’est pourtant là , et bien que cela était cousu avec des grosses ficelles que l’on arrive à se demander pourquoi et seulement aujourd’hui, non pas que le niveau baisse, mais que l’éducation nationale n’arrive plus à domestiquer le plus grand nombre avec des programmes qui relèveraient parfois de l’approximation calculée ..

Au fil des années, les gouvernements successifs ont bien tenté d’expurger quelques récits, ou personnages qui remettraient en cause sa crédibilité.
Mais plus encore avec l’explosion de la bulle internet, et le savoir au bout du clic on voit bien que le model est à reconsidérer dans sa globalité ..

L’indispensable toilettage !!


L’éducation nationale partait dès sa création d’un mauvais principe.
Elle devait certes formater le citoyen en vu de « l’aliéner », mais en plus en créant dans sa tête le concept de compétition.
En quelque sorte, procéder au tri, les bons point donnés aux premiers et les bonnets d’âne aux autres.

Bien plus tard, on la vu, les premiers avaient pour mission de continuer à maintenir les autres dans le même formatage transmissible et ainsi de suite. « Les meilleurs d’entre nous » étaient chargés de battre la mesure, comme le faisaient jadis les sachant de l’église..
Mais là ou tout aurait dérapé, c’est lorsque l’éducation est venu se greffer à la création, et même dans la valeur du labeur, avec l’arrivée des diplômes.

Le diktat du diplôme .

Cela à commencer avec ceux qui devaient transmettre l’information, les enseignants, ces hussards noirs de la république et puis par effet domino, tous les couches de la vie professionnelle avaient suivi. Aujourd’hui personne ne se pose la question sur les compétences des bâtisseurs de pyramides qui n’étaient pas sanctionnées par des diplômes………

D’aucuns n’oseraient se demander d’où Noé tenait il les plans de son arche qui avait permis de sauver le monde du déluge .
Certes, l’arche de Noé relève du roman, du délire serait plus juste, mais cela aurait du permettre de soulever au moins la réflexion quant au diktat des diplômes.

Lorsque l’on observe ce qui se passe aujourd’hui, on voit bien que c’est l’école de Charlemagne qui triomphe et qu’il est temps de se débarrasser de celle avilissante de Jules Ferry ,qui d’ailleurs est à bout de souffle et ne fonctionne plus. Cette école qui s’est quasiment diluer dans une inflation du diplôme qui bien entendu lui a enlevé toute sa quintessence !!

La fin d’une époque ...

Qui peut imaginer un seul instant qu’un élève aujourd’hui pourrait se contenter de ce qu’il aurait appris à l’école sans vérifier sa véracité.?
Un nouveau comportement qui met l’enseignant dans une position fort inconfortable et qui se voit concurrencer par le logiciel d’un simple smartphone.

Lui qui aurait pour mission de faire passer un programme qui ne suit même plus l’évolution de son temps.
Un programme imposé même par l’état nation qui pourtant l’affuble du titre de hussard noir, mais qui l’envoie désormais au front , avec un savoir et une connaissance , des leviers en guise d’armement devenus totalement obsolète …
..

Alors il est temps de se demander pourquoi le niveau des élèves aurait baissé et par rapport à quoi ?
Est ce à comparer avec à ce qui est imposé par l’éducation nationale, ou autre chose ? …
Ces deux questions sont là pour rappeler que désormais l’éducation nationale ne détiendrait plus le monopole de l’information et qu’elle intègre désormais le rôle d’une partenaire tout juste apte à apporter un supplément dans une méthode pédagogique plus ordonnée.

Markus Delgrès ..






Markus Delgres

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