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Avec des amis comme les américains, les européens n’ont pas besoin d’ennemis.

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Nul ne sera surpris d’apprendre que l’Europe, telle qu’elle est érigée actuellement, est une création américaine.
Dans un livre publié en 2019 par Philippe de Villiers aux éditions Fayard, sous le titre de :  » J’ai tiré sur le fil du mensonge et tout est venu » , on peut lire que même les créateurs de l’Europe, tels que l’on nous l’infuse à longueur de leçons historiques, étaient bien installés à Washington, ou la copie leurs était dictée à la virgule près.

L’un de ces élèves bien discipliné et attentif, Jean Monet , le français qui est donné , pour l’artisan de la communauté européenne, aurait même été selon l’auteur , un agent de la CIA..
A partir de là, on se rend bien compte que lui, l’italien Alcide de Gaspièri, et le belge Henri Spaack désignés comme les limiers qui auraient posé la première pierre de cette Europe, étaient des marionnettes.

En tirant le fil, comme le fit Philippe de Villiers dans son livre, on s’aperçoit bien que cette tour de Babel, n’avait aucune chance de fonctionner comme des états unis,. Mais plutôt comme des nations qui allaient permettre aux américains de les tenir, sous la houlette de la division. Bien entendu en prenant soins d’éviter qu’ils lèvent des armées au prétexte que leur défense serait assurée par le « maître » .Une organisation verra le jour sous le titre de l’OTAN , une martingale bancale, on s’en rend bien compte aujourd’hui, alors qu’elle est confronté à la guerre en Ukraine.

Les éléments le savent bien, toute bâtisse construite sur des sables mouvants, n’a aucune vocation à évoluer dans la durée. Et l’UE, comme on la nomme actuellement ne saurait faire mentir cet adage. Les anglais ont jeté a première pierre de la déconstruction de cette tour de pise avec le ‘ » Brexit » et nul doute qu’un jour ou l’autre une Europe des nations viendra se substituer à cet ensemble bancal qui dessert finalement tout le monde, sauf les américains bien entendu .

Diviser, pour mieux régner, un adage Napoléonien semble t-il, mais qui vraisemblablement serait plutôt une réflexion de Niccolo Machiavel. Cependant , elle n’aurait jamais aussi bien servi à cette Amérique, qui après avoir su s’imposer comme le sauveur de l’Europe, s’avère être son pire ennemi.

Elle ne l’a jamais vraiment été, puisque l’on voit bien que lorsqu’elle était intervenue en Europe, les russes avaient déjà fait mettre genoux à terre aux allemands. Et même aujourd’hui, on constate que l’officine OTAN dont elle serait le chef d’orchestre , n’a ni les moyens, ni l’envie d’intervenir en faveur d’une Europe qui serait aux prises avec un ennemi.

Ennemi ( la Russie) que d’ailleurs, elle ( l’Amérique) est entrain de motiver en poussant les européens à prendre contre lui des mesures de rétorsions, qui un jour ou l’autre feront leur apparition sur la table.

Actuellement et si on se donne un tant soit peu le temps de l’analyse, on comprend très vite que les Etats unis sont pour beaucoup dans cette déflagration qui touche actuellement le continent européen.
En saupoudrant l’Ukraine de tous les ingrédients qui allaient conduire à cette explosion, ils savaient très bien que cela allait déboucher sur cette déstabilisation qui risquait de leurs être profitable à plus ou moins long terme.

On peut même aller plus loin, en jetant un coup d’œil sur le passé, pour se dire que finalement le traité de Versailles, signé en 1919 sous la fausse bienveillance du président américain Woodrow Wilson,(il n’aurait pourtant pas ratifié le traité) détenait déjà dans son ADN, les gènes de ce qui allait se passer en 1939.

Bien aidé il est vrai par la crise de 1929, un effondrement financier orchestré par des mains habiles et qui rappelle étrangement cette forte spéculation qui donne cette inflation non moins sévère que nous connaissons aujourd’hui? A qui a toujours profité le crime ? .Question qui sollicite la sagacité.

Partant du principe de l’adage, qui voudrait que lorsque l’Amérique éternuait, l’Europe toussait, on se rend bien compte que la plupart des crises qui touchent ce continent, viendraient des Etats unis, qui se voudraient leur ami, et qui à chaque fois, tirent les marrons d’un feu qu’ils auraient provoqué en bons pompiers pyromanes .

Les américains ne veulent absolument pas d’une Europe forte et unis ,qui plus est intégrant une Russie militairement puissante qui mettrait à mal leur hégémonie.
On le voit nettement sur ses manœuvres mettant à mal une Russie « forte » ,accolée à l’Europe.
C’est donc en faux ami que l’Amérique se comporte , en faisant tout pour maintenir une Union Européenne boiteuse sur laquelle elle aurait la main..

Markus Delgrès.



Markus Delgres

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